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Maurice Buaz raconte son « Âge d’Or des Carpentier »

By Interviews, L'Âge d'Or des Carpentier

Entre l’arrangement des titres du spectacle, la première répétition et les réunions de mise en scène qu’il enchaîne depuis quelque temps, l’artiste se confie sur sa nouvelle création : L‘Âge d’Or des Carpentier. A lire et partager sans modération.

C’est une habitude maintenant, pour chaque nouveau spectacle, nous nous retrouvons pour en parler. Cette fois, c’est pour les Carpentier… Qu’est-ce que ce nom évoque chez toi ?

MB : Les Carpentier… il faut remonter loin dans mes souvenirs, puisqu’on parle d’évènements qui ont eu lieu voilà une cinquantaine d’années ! Avec «Intervilles» et les vachettes de Guy Lux, c’est sans doute l’émission qui m’a permis d’aimer la télé à une époque où chacun n’avait pas encore un poste de télévision à la maison. On se retrouvait entre voisins à regarder l’émission attendue toute une semaine ! C’est une époque où la télé pouvait encore créer du lien culturel et social, ce qui n’est évidemment plus le cas maintenant pour la grande majorité des émissions… pour ne pas dire toutes !

D’autre part, les Carpentier (avec les Beatles) ont contribué eux aussi, à me décider pour une carrière d’artiste. Comme je te l’ai dit,  j’attendais, avec l’impatience du jeune homme que j’étais, cette émission du samedi soir, fasciné par la kyrielle de stars qui venaient chanter, se marrer entre elles, sans se prendre la tête, sans le souci de l’audit et des parts de marché… Autant dire qu’actuellement, cette émission dans son concept ne pourrait tout simplement plus avoir lieu. Et je ne remercierai jamais assez ce couple de producteurs qui travaillaient comme des fous toute une semaine pour l’émission du samedi et qui avaient le pouvoir de rassembler sur un même plateau : Johnny, Sylvie, Sardou, Dassin, Carlos, ou encore Aznavour, Sacha, Mitchell ou Gainsbourg..! Et j’étais désolé quand, pour une raison ou pour une autre (j’étais déjà musicien de bal à l’époque, et nous n’avions pas la possibilité alors de regarder en replay !), je ne pouvais assister à la diffusion.

C’est donc tout naturellement que tu as choisi d’en faire ton prochain spectacle ?

MB : En fait, ma réponse à cette question est presque contenue dans la première… Tu as pu te rendre compte que les spectacles que j’ai montés jusqu’ici ont tous un lien étroit avec ce que j’ai pu vivre dans un passé plus ou moins lointain. Hormis le Sardou de 88 qui a été le premier, dû à un hasard total et le fruit d’une collaboration étroite avec Daniel Sassolas, mon professeur de guitare d’alors, et feu l’Ecole de St Maurice l’Exil, tous les autres ont une raison bien particulière mais on en a déjà parlé, je ne reviendrai pas dessus.

Les « Numéro 1» ou les « Top à » des Carpentier reprenaient de façon humoristique ce que j’avais déjà entendu dans « Salut les copains » de Daniel Filipacchi, cette émission sur Europe n°1 au début des années 60, que j’écoutais tous les soirs l’oreille collée à mon transistor pendant que je faisais mes devoirs..! (A ne pas divulguer auprès de toutes les oreilles !) C’est donc à cette sacrée nostalgie du temps passé, mêlée à l’envie de rendre hommage à tous ces artistes qui s’en sont allés les uns après les autres, que je dois ce nouveau spectacle L’Âge d’Or des Carpentier… car c’est sûr, personne ne pourra contester ce fait, cette époque a été un âge d’or et tu ne peux pas savoir le bonheur que j’ai de l’avoir connue !

Sans tout dévoiler du spectacle, que peux-tu nous dire de ton Âge d’Or des Carpentier ?

MB : Je n’ai pas pour habitude de faire les choses à moitié ! Pour L’Âge d’Or, je voulais juste recréer en direct, comme ils le faisaient déjà à l’époque, l’ambiance d’un plateau télé avec décors, costumes, danses, sketchs d’avant chansons ou pour présenter les vedettes, lumières, vidéos… avec des avantages et des inconvénients.

L’inconvénient, c’est de tout montrer en direct. Pour certains tableaux, c’est un handicap de taille qu’il a fallu résoudre dans la mise en scène, notamment pour coller avec le texte de certains titres, ou pour avoir le temps matériel de préparer les chanteurs et chanteuses au sketch suivant dans un nouveau décor, dans un nouveau costume, sans pouvoir rien couper au montage !

L’avantage est de pouvoir travailler avec les matériels d’une technologie nouvelle, que les Carpentier ne possédaient pas. En ce qui concerne les lumières, j’ai longuement hésité entre le fait de rester dans de l’éclairage de l’époque, et celui d’utiliser les robots de maintenant. Je me suis décidé quand même pour la seconde solution, ce qui permettra aux spectateurs de bénéficier de la pointe technologique à des endroits bien précis du spectacle. Pour la vidéo et les images, elles seront bien sûr le reflet du monde du passé, avec quelques surprises dues là encore aux progrès de la technologie.

On peut parler de véritable comédie musicale dédiée aux Carpentier.

La première représentation aura lieu en octobre 2023. Que va-t-il se passer d’ici là ?

MB : D’ici là, les choses sont simples ! On est en train de trouver l’ensemble des décors et costumes, ici, tout n’est pas définitif, mais les choses ont bien avancé depuis cet été. Et la première répétition d’octobre dernier a permis de mettre au point certains détails restés dans l’ombre jusque-là. Maintenant, il reste le plus difficile : mettre la musique en place, répéter la mise en scène avec les chanteurs, chanteuses, comédiens, figurants et danseurs puisqu’on peut parler de véritable comédie musicale dédiée aux Carpentier, comprenant  plus de cinquante artistes…

Autre difficulté : adapter la mise en scène à tous types d’endroits. Certes, on ne pourra pas passer dans les petites salles car il nous faut 150 m2 de plateau, plus l’orchestre en fosse : ça suppose une infrastructure de taille !

Un travail de longue haleine commence, avec metteur en scène, chorégraphe, costumière, et toutes les personnes de l’ombre, ô combien précieuses, sans qui rien ne serait possible…

Rendez-vous dès à présent sur https://mauricebuaz.com/billetterie/

3 questions à Maurice Buaz

By Interviews

Dans le contexte que nous connaissons, difficile pour beaucoup et particulièrement pour le monde du spectacle, nous avons posé 3 questions à Maurice Buaz. Son ressenti sur la situation, ses projets… C’est à lire maintenant !

Tu nous avais donné rendez-vous en Novembre dernier au Manège à Vienne. Malheureusement, dans le contexte que nous connaissons, le spectacle a dû être reporté. Quel est ton sentiment par rapport à tout ce que nous vivons ?

MB : En novembre, compte-tenu du contexte sanitaire dans lequel nous nous trouvions, et dans lequel nous nous trouvons toujours, j’ai personnellement tout tenté pour donner, envers et contre tout, Signé Sardou au Manège à Vienne, au risque de provoquer quelques tensions au sein même de l’association… J’en profite ici pour remercier à nouveau celles et ceux qui m’ont aidé dans ma démarche et qui n’ont pas hésité à prendre aussi certains risques ! Les raisons qui ont dicté ma conduite sont simples : notre profession est touchée de plein fouet par la pandémie et vit une période particulièrement troublée, pénible et totalement inédite. Les décisions qui ont été prises au plus haut niveau me semblent cependant injustifiées : sincèrement, je ne pense pas que venir écouter Signé Sardou au Manège à Vienne dans le strict respect du protocole sanitaire soit plus dangereux qu’aller faire ses courses au supermarché du coin… Mais bon… nous aurons beaucoup travaillé, perdu un peu d’argent pour la communication, mais ce n’est pas grave. Nous avons pu faire une répétition générale au mois d’Octobre, à la salle Aragon à Saint Maurice, salle qui a connu la première édition de Signé Sardou en 88, avec le retour de certains musiciens qui étaient déjà là à cette époque… et avec aussi de nouvelles têtes… par conséquent, une répétition remplie d’émotion et de musique :  c’est ça le spectacle !

Est-ce que cette période est malgré tout propice à l’écriture, à la création ?

MB : Par le fait, oui ! Puisque le confinement, le couvre-feu nous interdisent les répétions et les concerts, puisqu’ils nous suppriment toute vie sociale et culturelle, il ne reste donc plus que l’ordinateur ! A quelque chose malheur est bon, puisqu’ils m’ont permis de finir (ou presque) l’écriture du spectacle Carpentier, qui sera le prochain show de Singali !

Et puis, à dire vrai, le contexte émotionnel dans lequel nous sommes plongés, m’invite à l’écriture… je n’ai jamais travaillé aussi vite !

Le contexte émotionnel dans lequel nous sommes plongés, m'invite à l'écriture...

Je vous donne rendez-vous le 22 Mai prochain, à Vienne, pour Signé Sardou.

Quels sont nos prochains rendez-vous ?

MB : Je peux vous l’annoncer aujourd’hui : je vous donne tous rendez-vous le 22 Mai prochain (et peut-être même le 23 !) au Manège à Vienne pour Signé Sardou. Je suis remonté à bloc, les musiciens aussi, quitte à repousser encore une fois… allez savoir ! Je vous invite à suivre les news que nous publierons sur ce site et sur Facebook dans les prochaines semaines pour avoir des infos sur les modalités, la billetterie…

Et puis bien sûr, il y aura le spectacle Carpentier sur lequel je travaille beaucoup en ce moment… J’espère pouvoir vous présenter ce nouveau show fin 2021 – 2022. Vous l’aurez compris, ce sera un hommage à Maritie et Gilbert Carpentier, le célèbre couple qui anima pendant des années les samedis soirs de la télévision française à l’époque où cette dernière savait encore faire de vrais spectacles de variété. Le spectacle sera copieux, mêlant musique, sketchs et danse ! Alors d’ici là, une fois que j’aurai fini l’écriture de la musique, il faudra préparer, organiser et répéter ! On a du pain sur la planche !

Merci Maurice pour tes réponses ! A suivre dans nos prochaines publications, toutes les informations concernant Signé Sardou, samedi 22 Mai 2021 – Le Manège, 30 Avenue Général Leclerc, 38200 Vienne.

Rencontre avec Olivier Debauge

By Interviews

Rencontre avec Olivier Debauge, qui incarnera Michel Sardou dans Signé Sardou, les 14 et 15 Novembre prochains, au Manège à Vienne.

Originaire de la région du Forez, Olivier baigne dans la musique depuis sa plus tendre enfance, grâce à son entourage familial.
A 14 ans, il commence à chanter au sein de la chorale de son collège. Puis, dès l’âge de 15 ans, il choisit de suivre des cours de chant à l’Ecole Massenet Comédie pour se perfectionner. Quelques années plus tard, il intègre plusieurs formations en tant que chanteur leader. Il connaîtra les beaux jours des orchestres de bal, du temps où il y en avait encore…
Fan de Michel Sardou depuis toujours, l’envie lui vint de reprendre ses chansons. C’est ainsi qu’il créera sa propre association, avec en activité phare un spectacle dédié à son idole de toujours.
Ce spectacle lui donnera notamment l’opportunité de faire les premières parties d’Age tendre et tête de bois et de Didier Barbelivien. Fort de ces expériences, l’évidence de continuer à chanter les chansons de Michel Sardou ne fait plus aucun doute, et reste pour Olivier un plaisir immense de partager avec le public sa passion pour ce monument de la chanson Française.
Bonjour Olivier ! Tu rejoins la troupe de Signé Sardou pour tenir le rôle principal. Qu’est ce qui t’a motivé à passer le casting ?
OD : Bonjour Rémi ! Depuis très longtemps, je rêve d’incarner Michel Sardou avec une grande formation… j’avais vu quelques extraits de Signé Sardou sur Facebook et à l’annonce d’un casting pour recruter le rôle principal du spectacle, je ne pouvais – je ne devais ! – pas passer à côté de cette chance ! Tu sais, je tourne avec un spectacle Sardou, mais je chante sur bande son… alors, je devais tout tenter pour chanter avec un tel orchestre…. et j’ai bien fait ! Le plaisir et le partage sur scène ne sera certainement pas le même !
Raconte-nous comment ça s’est passé, le casting, ta rencontre avec Maurice… ?
OD : J’étais un peu stressé ce jour-là car conscient de ne pas avoir le droit à l’erreur ! je me suis lancé dans la bataille ! J’avais préparé la chanson Vladimir Ilitch pour l’occasion… je ne sais pas pourquoi, mais c’est une chanson qui m’a marqué dans le répertoire de Sardou. J’étais l’un des premiers à me présenter au casting. Margaux et Maurice m’ont reçu très gentiment. Je savais Maurice très strict… Au final, j’ai rencontré quelqu’un de passionné, maîtrisant le sujet à la perfection et d’une grande gentillesse… un moment de stress mais qui restera gravé en moi…
Je crois savoir que ce qui a fait la différence avec les autres candidats, c’est que comme Nicolas avant toi, ta voix est proche de l’originale…
OD : Nicolas est un chanteur de talent avec un charisme énorme. Quelle fierté de lui succéder dans cette belle aventure ! Nous avons la chance effectivement d’avoir une voix avec des intonations qui se rapprochent de celle de Michel Sardou. Personnellement je ne m’en rends pas vraiment compte, mais le retour du public est souvent unanime sur ce point et comme le public a toujours raison… Même Margaux et Maurice s’en sont rendus compte 😉 ! Plus sérieusement, je crois que ni l’un ni l’autre ne cherchons à imiter l’artiste. Nous l’interprétons humblement, en ayant la chance de pouvoir partager tout ça sur scène, avec le public !
Puisque tu parles de partage, dans Signé Sardou, tu vas partager la scène et les chansons de Sardou avec un grand orchestre et d’autres solistes, notamment pour des duos ou trios… c’est une première pour toi ?
OD : Ce n’est pas vraiment une première, non ! J’ai fait partie d’un orchestre généraliste et je partageais la scène avec d’autres chanteuses et chanteurs sur des tournées d’été. Et puis, au sein de mon association, je tourne avec une chanteuse sur un spectacle dédié aux années 80. En revanche, ce qui sera une vraie première, c’est de chanter Sardou avec un grand orchestre et sur des arrangements magnifiques de Maurice. J’ai hâte d’y être !
Nous vivons un moment « extraordinaire » avec la crise sanitaire. Le monde du spectacle est fortement impacté. Quel est ton regard sur tout ça ?
OD : Bien entendu, il faut se protéger de ce nouveau fléau ! Il est vrai que le monde du spectacle est lourdement impacté, pas que les artistes d’ailleurs… Toutes les entreprises « de l’ombre » souffrent énormément ! C’est pourquoi il faut aller aux concerts, continuer à faire vivre le spectacle vivant, à produire des spectacles, s’adapter et rassurer les gens par rapport aux mesures sanitaires… Nous ne savons malheureusement pas combien de temps cette situation va durer, alors restons prudent mais continuons à chanter, à jouer et à sortir !
Qu’as-tu envie de dire à celles et ceux qui ne te connaissent pas encore pour qu’ils viennent nombreux au Manège les 14 et 15 Novembre prochains, sachant que les protocoles sanitaires en vigueur seront bien évidemment appliqués ?
OD : Je leur dis qu’il FAUT venir ! Ce spectacle doit être vu ! Hâte d’incarner mon idole de toujours entouré de cette équipe de fous furieux !  Je vous promets un spectacle de qualité, un moment inoubliable ! Merci mille fois à Maurice de m’accueillir dans cette famille musicale…

Merci Olivier, je suis ravi d’avoir enfin pu faire ta connaissance !

Interview de Nicolas Reyno

By Interviews

Nous terminons cette série d’interviews de nos 5 chanteurs en faisant la connaissance de Nicolas Reyno, artiste Lyonnais, le « petit nouveau » de la bande, qui aura le rôle principal dans Signé Sardou ! A lire et partager !

Tu es la dernière « recrue » de Maurice et ceux qui le suivent ne te connaissent pas forcément encore. Ma première question est donc simple : Qui es-tu Nicolas Reyno ?

NR : J’adore la question, j’ai l’impression d’être un super héros masqué (rires) !

La réponse est beaucoup plus raisonnable que ça : je suis chanteur depuis quelques années maintenant, plus de 20 ans déjà.  J’habite la région Lyonnaise. Je suis un passionné de scène et de spectacle depuis tout petit et je me suis très vite retrouvé sur les planches. J’ai eu l’occasion de découvrir pas mal de choses : j’ai été pianiste, guitariste, batteur, je suis également auteur-compositeur et c’est d’ailleurs à cette période-là que j’ai eu l’occasion de rencontrer plusieurs artistes et de partager la scène avec certains d’entres eux. J’ai « baroudé » pas mal d’années avant de devenir définitivement professionnel. On va fêter les 10 ans de carrière l’année prochaine déjà… ça passe à une allure folle !

Ton parcours musical t’a permis de faire pas mal de belles rencontres, souvent déterminantes…

NR :  J’ai effectivement eu cette chance-là et encore aujourd’hui d’ailleurs. Le gros point de départ a été dans les années 2000, avec la rencontre d’un producteur qui est devenu un ami très cher aujourd’hui. A l’époque, je ne chantais que mes propres créations. J’ai pu croiser la route de quelques artistes également, qui ont pour certains changé pas mal de choses dans ma carrière professionnelle. Entre les premières parties (Michel Delpech, Emile et Image, Claude Barzotti, Jean-Luc Lahaye…) et les duos comme celui avec Didier Barbelivien en 2014, ça a souvent orienté ou aidé la suite effectivement.

Tu sillonnes la France avec 4 spectacles différents dont 100 % SARDOU depuis 2012. J’imagine que tu es fan de l’artiste ? 

NR : Je ne suis pas fan du mot « fan »… je trouve ce mot assez réducteur… mais oui c’est évident … j’aime beaucoup l’artiste et surtout son répertoire… Ça fait de nombreuses années que je reprends ses chansons chaque soir et je ne m’en suis jamais lassé une seule seconde.

D’ailleurs, ta voix est proche de l’originale…

NR : Alors là aussi… il y a deux écoles… Je parlerai beaucoup plus de « couleur » ou « grain de voix » similaire… je n’ai jamais su dans quelle case me ranger d’ailleurs… ah ben tu sais… les cases… on aime bien les cases nous (rires)… C’est très effrayant d’ailleurs, parce que tu as vite fais de perdre un peu de ta personnalité.

 J’entends plein de choses après les spectacles. J’ai la chance de rencontrer des personnes formidables d’ailleurs… certains me parlent de « sosie vocal », d’autres d’un hommage très personnel… chacun le voit ou l’entend comme il le sent… et c’est ça qui est bien d’ailleurs. Mais pour répondre à ta question, oui, le grain est là, et cette ressemblance a été aussi déterminante au moment du lancement du spectacle 100% SARDOU.

Pourquoi as-tu répondu présent pour Signé Sardou ?

NR : C’était presque une évidence !!! Je ne connaissais qu’une infime partie de l’équipe, mais quand Maurice et Sophie (Garcia, NDLR) m’ont parlé de l’équipe, du projet, du répertoire avec autant d’artistes sur scène… je ne pouvais que dire OUI ! Et puis, pouvoir être acteur et spectateur en même temps va être vraiment très plaisant ! Nous sommes plusieurs à chanter et nous allons nous partager le répertoire, ça va donner un super relief aux chansons.

Que veux-tu dire pour conclure cette interview à celles et ceux qui hésitent encore à venir les 2 et 3 Juin prochain ?

NR :  Pourquoi ?  Il y en a encore qui hésitent !!???!! Un événement de cette taille-là dans la région… il n’y a aucune excuse ! Même pas le soleil dehors (rires) ! Deux dates… deux horaires… il y a le choix… J’ai la set liste du concert sous les yeux là…  je peux vous dire qu’on va passer un très très bon moment !

Merci Nicolas pour ta gentillesse et pour ton temps ! J’ai hâte de te retrouver sur scène !

Interview de Didier Rieux

By Interviews

Didier Rieux, qu’on ne présente plus, s’est lui aussi prêté au jeu des questions / réponses, dans le cadre de la promotion du spectacle Signé Sardou. A lire et partager !

Didier, ça fait pas mal de temps qu’on te voit aux côtés de Maurice Buaz, dans des répertoires souvent bien différents ! Quel est ton plus grand souvenir ?

DR : J’ai rencontré Maurice pour la première fois lors du casting de Berger. J’ai été retenu pour les rôles de Michel Berger et de Johnny Rockfort dans Starmania. Et depuis, je participe à presque tous les spectacles de Maurice !

Bien que Crooners me correspondait mieux musicalement, mon plus beau souvenir reste la première de Berger au Théâtre Antique de Vienne. C’était une première pour tout le monde ! Pour ce spectacle, toute la troupe était composée d’amateurs. Tout le monde avait travaillé dur pour que le spectacle soit réussi et ce fut une belle réussite !

Pour Crooners, le plaisir a été un peu gâché par l’orage, juste avant de monter sur la scène du Théâtre. Heureusement, une fois que les premières notes sont parties, tu oublies et tu essaies de donner le meilleur !

Tu continues l’aventure avec Signé Sardou, un registre dans lequel on ne t’attendait pas forcément. Qu’est ce qui te motive ?

DR : C’est avant tout par amitié pour Maurice que je participe à ce nouveau spectacle. Et puis il y a aussi l’envie de revoir les autres, musiciens, chanteurs… et le plaisir de chanter avec un grand orchestre !

Même si c’est vrai que la variété française, ce n’est pas trop mon truc, je vais pouvoir chanter Le France, l’une des plus belles chansons de Sardou, par son texte et sa musique ! J’espère que je serai à la hauteur…

En 2017, tu sortais un premier album avec « And? ». Comment est né ce groupe ?

DR : J’écris et je compose depuis pas mal de temps, mais je n’avais jamais vraiment pu concrétiser. « And? » est né en 2010, suite à ma rencontre avec Stéphane Munos, mon binôme sans qui je ne serais rien.

Et en effet, nous avons pu sortir notre premier album en 2017. Nous produisons tout nous-même : la musique, les clips. Stéphane s’occupe de tout ce qui est technique : son, vidéo… ce qui me permet de me concentrer sur la musique et les textes. Bref, nous sommes complémentaires et ça fonctionne plutôt bien !

Nous sommes de plus en plus nombreux à vous suivre sur les réseaux sociaux. Quels sont vos prochains projets ?

DR : Pour l’instant, nous sommes toujours en phase de création : nouvelles compos, réalisation des clips… On n’a donc pas forcément de projet de scène pour le moment et ce n’est pas dans nos objectifs. Mais si l’occasion se présente, pourquoi pas !

Et c’est vrai qu’il y a de plus en plus de gens qui nous suivent, et le plus incroyable, c’est que nous touchons des gens dans une vingtaine de pays ! Se dire que quelqu’un dans le monde, au Népal, aux Etat-Unis ou en Tanzanie a entendu l’une de nos chansons, c’est une très belle récompense ! On a même quelques radios locales aux Etats-Unis qui nous diffusent..!

On se retrouve sur la scène de Baptiste Dufeu les 2 et 3 juin prochain. Qu’as-tu envies de dire à celles et ceux qui nous lisent pour qu’ils viennent nombreux ?

DR : Si vous aimez Michel Sardou, ses chansons, n’hésitez pas à venir assister à un spectacle de qualité signé Maurice Buaz !

Merci Didier pour le temps que tu nous as accordé. Et bonne continuation avec « And? » !

Interview de Véronique Larose

By Interviews

On continue notre série d’interviews des solistes de Signé Sardou avec l’interview de Véronique Larose ! A lire et partager !

La première fois que nous t’avons vu sur scène aux côtés de Maurice, c’était dans Yesterday, tu avais le rôle de Marylin. Parle-nous de ton parcours artistique et de ta rencontre avec Maurice.

VL : Je chante depuis toute petite, c’est une vraie passion, et dans des répertoires et des styles variés, au gré des rencontres musicales.

Toute petite, je faisais de la variété avec mon frère qui animait des soirées musicales pour des mariages, des anniversaires, réveillons…

Dès 15 ans, j’ai pris des leçons de chant dans différents conservatoires, au gré de mes mutations professionnelles : Marseille, Lille , Nîmes… J’ai pu à ces occasions aborder des airs d’opéra en soliste, duos et ensembles. J’ai interprété notamment le rôle de Polly dans L’Opéra de quat’sous  en 1989 et celui de Vincenette dans de larges extraits de Mireille de Gounot en 1990 à Uzes.

Parallèlement, j’ai chanté avec des ensembles jazz lors de diverses soirées dans un répertoire varié de standards de jazz (répertoire de Stan Getz et A. Gilberto). J’ai aussi chanté avec le Transmusical de Vienne dans des Medley et une pièce intitulée Rubicon notamment.

L’enseignement de la musique fait partie de ma vie également : J’ai enseigné en collège entre 1987 et 2011, période durant laquelle j’ai dirigé des chorales d’adolescents et créé des spectacles avec accompagnement instrumental. Depuis 2011, je me consacre au chant et à la direction de chœurs d’adultes. C’est depuis cette période que je peux m’investir dans les projets initiés par Maurice Buaz,  par ailleurs beau-frère d’une collègue de travail.

Grâce à cette rencontre avec Maurice, j’ai eu la grande chance de chanter en soliste et choriste soliste au Théâtre Antique de Vienne sur les deux derniers spectacles Yesterday et Crooners ! Un lieu ma-gique ! Je comprends à présent les artistes qui sur scène nous disent que ce lieu est à nul autre pareil… et c’est vrai ! De vraies aventures musicales et humaines, de grands bonheurs…

Comme Lilou, tu seras à la fois choriste et soliste dans Signé Sardou. C’est beaucoup de travail en perspective ?

VL : Oui, en effet. Du travail mais un réel plaisir de partager ces moments d’osmose musicale avec d’autres chanteurs, et accompagnés d’un si bel orchestre rassemblé pour l’occasion !

D’où te vient cette technique vocale impressionnante ?

VL : Comme je l’ai dit, je chante depuis toujours. Le fait d’aborder des styles très variés me permet d’enrichir ma voix. Mes passages dans les différentes formations à Vienne m’ont aussi permis de faire de nombreux stages Gospel, dans le cadre de Jazz à Vienne, avec Sabine Kouliet Pascal Horecka, avec des représentations sur la scène de Cybèle à Vienne. J’ai beaucoup appris avec eux !

Le travail vocal que je propose à mes choristes me permet également de la travailler très régulièrement.

Comment appréhendes-tu les chansons de Michel Sardou ? On n’a pas l’habitude de les entendre chanter par des femmes…

VL : Je connais peu de chansons de Michel Sardou, les plus connues seulement, j’étais très jeune au sommet de sa carrière… Je découvre un chanteur qui aimait de belles instrumentations, et qui interprète des chansons avec un accompagnement orchestral très riche. L’idée d’interpréter de manière différente, et avec d’autres timbres vocaux que celui qui est attendu me séduit, tout comme celle de proposer des duos ou trios sur ses chansons.

Tu diriges plusieurs chorales de la région… peux-tu nous en dire plus ?

VL : Je dirige en effet trois chorales sur l’année.

« Le Chœur de la Source » à Tupin et Semons le lundi soir, la chorale « Nouvelles Légendes » à Saint-Clair du Rhône le mardi soir, et la chorale « De Cœurs en Choeur » le mercredi. Trois chorales de chansons françaises, chacune ayant son propre programme. Je crée les arrangements pour deux d’entre elles.

Le jeudi soir, je fais du Modern Jazz… car la danse est aussi une passion pour moi.

Enfin, de septembre à décembre, depuis quatre années maintenant, je dirige également le « Gospel Garden Group » à Jardin, chorale éphémère pour un concert unique dans l’église de Jardin, à l’initiative de la Mairie et du Comité des Fêtes.

J’aime partager ma passion avec les choristes : leur faire travailler leur voix, tout oublier le temps des répétitions,  leur permettre de prendre de plus en plus de plaisir à chanter et à se retrouver ensemble autour de projets communs et de concerts, et apporter du bonheur aux public.

Avant de se quitter, as-tu un message particulier pour celles et ceux qui nous lisent ?

VL : Tous les musiciens et chanteurs  rassemblés pour l’occasion sur ce projet se retrouvent avec un réel bonheur. Nous espérons tous faire partager de très beaux moments musicaux avec un public très nombreux ! Rendez-vous les 2 et 3 juin avec vos proches, parents et amis ! Si vous venez, je vous promets même quelques belles surprises !

 

Merci Véro pour le temps que tu nous as consacré dans ton emploi du temps bien rempli ! On se retrouve très vite sur scène !

Interview de Lilou Perret

By Interviews

Nous poursuivons notre série d’entretiens avec les solistes de Signé Sardou avec l’interview de Lilou Perret. A lire et partager !

Lilou, tu étais là au premier Signé Sardou de Maurice, en tant que choriste. Parle-nous de cette aventure.

LP : On dit toujours qu’il y a une rencontre, un événement qui va changer votre vie ou votre parcours. Ma rencontre avec Maurice Buaz fait partie indiscutablement de ceux-là.

J’ai rencontré Maurice à la fin des années 80, alors qu’il venait d’arriver comme Directeur au Conservatoire de Musique et de Danse de Givors où j’étais agent d’accueil. Je prenais des cours de chant lyrique et je faisais partie d’un petit atelier de « chant variétés ». Ma maman avait été chanteuse amatrice et possédait une tonne de partitions de chansons populaires d’antan que j’apportais à notre pianiste. Il jouait et moi je chantais et apprenais les airs de musette.

Au même moment, Maurice cherchait une choriste pour un spectacle qu’il venait d’écrire, Signé Sardou. On a fait un essai de voix et voilà, c’était parti… l’aventure commençait et dura plus de 2 ans.

Je n’avais jamais fait de scène et j’ai tout découvert : le travail des voix en polyphonie, les costumes, le micro… Et surtout l’ambiance familiale de la troupe. On avait l’impression de se connaître depuis des années !
J’étais à chaque fois comme Alice au pays des merveilles. Le plus dur c’était de revenir à la réalité à la suite des spectacles. Une grosse déprime m’envahissait.

Et puis c’est aussi grâce à cette aventure et ma rencontre avec Maurice que j’ai pu intégrer un orchestre de bal qui cherchait alors une chanteuse. Maurice a dit au Directeur : « je t’envoie une de mes choristes, vu le tempérament, je pense que ça va le faire ! » Ont alors suivi 15 ans d’orchestre comme chanteuse et une addiction au spectacle et au chant variété.

Depuis, tu as toujours répondu présente à chaque spectacle de Maurice. Pourquoi ?

LP : Après l’expérience des années de bal, j’avais envie de retrouver l’ambiance « gros spectacle » que j’avais connue avec Maurice. Alors, quand il lance en 2006 un casting pour recruter les solistes pour son hommage à Michel Berger, j’ai voulu tenter ma chance. J’ai bien fait puisque j’ai été retenue pour le rôle de Marie-Jeanne. Je faisais également partie des chœurs, c’était passionnant.

Il y a eu ensuite d’autres projets : Ciné-Concert, Cabaret, Yesterday, puis Crooners (avec Didier Rieux dans l’âme de Sinatra), ce qui m’a permis d’approcher le jazz vocal, avec des standards d’Ella Fitzgerald !
Le dernier en date est Concert dansant  en hommage à Jeannot Ottogalli, où j’ai pu exprimer mes talents dans le style musette. Jeannot va beaucoup nous manquer dans cette nouvelle aventure Signé Sardou.

Travailler avec Maurice, c’est être accompagnée par un véritable orchestre. On ne peut pas rêver mieux ! Musiciens et chanteurs avons appris à travailler ensemble, à nous écouter. Nous avons tous besoin des uns et des autres. Et ça marche super bien, car nous venons tous jouer pour le plaisir. Je ne raterais aucun spectacle, rien que pour retrouver toute l’équipe. D’ailleurs, maintenant, je m’investis dans l’association SINGALI pour préparer les projets musicaux autour de Maurice, avec quelques  autres amis choristes et musiciens !

Et puis, quand vous avez la chance de chanter sur la scène du Théâtre Antique de Vienne où les plus grands se sont produits, tu te dis que là, tu y es !.. Je ne peux pas l’expliquer… lorsque tu entres en scène et que tu vois les gradins avec près de 3 000 personnes qui se sont déplacées pour nous… Merci à vous, je vous adore !!

On se rappelle tous de ton rôle de la serveuse automate dans l’hommage à Michel Berger ou encore de ton interprétation remarquable de Piaf dans Yesterday. Tu vas maintenant t’attaquer au répertoire de Michel Sardou. Comment appréhendes-tu ce nouveau défi ?

LP : Dans tous les précédents spectacles, j’ai eu à interpréter des chansons écrites à l’origine pour des femmes. Dans Berger, le rôle de Marie-Jeanne me correspondait parfaitement. Dans Yesterday, il fallait situer les Beatles dans leur époque et Piaf correspondait bien à mon style de voix. C’est pour ça que Maurice a intégré quelques-unes de ses chansons dans ce spectacle. Il sait respecter le style et la voix de chaque soliste.

Avec Sardou, c’est différent, c’est la musique qui va s’adapter aux voix des femmes ! Sur 5 solistes, nous serons 3 femmes. Je sais que Maurice a fait un travail d’arrangement formidable pour mettre en valeur nos voix. Je pense que ça va donner une autre couleur aux chansons, qui devrait vous plaire. J’ai hâte d’y être !

Comme dans chacun des spectacles, tu seras à la fois choriste et soliste. Quelle différence y a-t-il entre les deux ?

LP : Dans les deux rôles, j’ai les mêmes sensations.
Avec Sandrine, Magali et Véronique, les autres choristes, nous sommes très complices. Nous nous aidons mutuellement dans les difficultés musicales, l’interprétation, les chorégraphies. On a aussi ce moment privilégié avec le chef dont la patience n’a pas de limite pour faire travailler ses petits éléphants (comme il dit) !

Dans ses arrangements, Maurice fait attention à l’écriture des chœurs, qu’il personnalise en fonction de nos tessitures : un vrai casse-tête pour lui et Margaux, son bras droit !

J’ai la même complicité avec mes compères de scène, Sophie, Didier, Véronique et Nicolas, avec lesquels j’aurai la chance de partager des duos !

Pour conclure, as-tu un message particulier pour celles et ceux qui nous suivent ?

LP : J’ai d’abord un message pour « Mon tonton », c’est comme ça que j’appelle mon chef. Tu es parfois flingueur (rires) mais nous le méritons bien ! Mais tu sais toujours nous guider vers ce que tu veux entendre et au final, tu nous fais vivre de grands moments. Alors, merci, merci, mille fois merci !

A tous, rendez-vous les 2 et 3 juin pour vivre avec nous cette nouvelle grande aventure Signé Sardou !

Si depuis 1965, vous êtes de vieux mariés ou si, 10 ans plus tôt, vous avez eu la maladie d’amour avec une fille aux yeux clairs, vous serez tous bercés par le France sur les lacs du Connemara et comme d’habitude, vous finirez le spectacle en chantant !

Eh bien, je vois que tu es en forme ! Merci Lilou pour ce moment !

Interview de Sophie Garcia

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Sophie Garcia est la première des cinq solistes de Signé Sardou à nous accorder quelques instants pour un entretien exclusif ! A lire et partager !

Sophie, on te connaît depuis la comédie musicale Quelques Mots d’Amour, en hommage à Michel Berger. Depuis, tu as participé à de nombreux spectacles de Maurice. Que peux-tu nous dire sur ta collaboration avec lui ?
SG : Nous partageons le même amour du spectacle et de la musique. Maurice m’a en effet fait confiance sur Quelques Mots d’Amour en m’offrant plusieurs rôles de soliste, notamment Véronique Sanson, Sadia, Cristal… Depuis, il me recontacte pour chacun de ses projets, ce qui me touche beaucoup et me donne envie de me dépasser pour continuer ces belles aventures scéniques et humaines.
Puisque tu parles d’aventures scéniques, justement, grâce à Maurice, tu as pu chanter sur la scène du théâtre Antique de Vienne à trois reprises. J’imagine que ça reste de grands moments pour toi ?
SG : Effectivement, c’était un rêve de gosse, et chaque instant reste gravé en moi. La première fois notamment, pour Michel Berger, avec le public venu nombreux. Chanter face à ce mur humain était très émouvant. J’en garde un souvenir inoubliable ! L’autre grand moment était lors du dernier spectacle Crooners, où j’ai dû me dépasser en chantant Somewhere over the Rainbow sous les éclairs et la pluie ! Ce moment avait quelque chose de magique et d’envoûtant pour moi. Merci Maurice pour ces moments que tu m’as offerts !
Tu fais partie des cinq solistes qui interpréteront les chansons de Michel Sardou dans le prochain spectacle de Maurice, Signé Sardou. Pourquoi avoir accepté ?
SG : Bien que j’avoue ne pas être fan de l’univers de Sardou, j’avais très envie de retrouver toute l’équipe, les musiciens, mes amis choristes et solistes avec qui j’ai déjà partagé tellement ! Je sais que le spectacle sera de qualité et que l’aventure humaine sera belle encore une fois, j’en suis sûre ! Et puis Sardou reste quand même un immense chanteur populaire, qui plaît encore, même aux plus jeunes, comme le montre le succès de sa dernière tournée !
Parle-nous de tes autres activités musicales, je sais qu’elles sont nombreuses !
SG : Actuellement, je fais une petite pause pour m’occuper un peu plus de ma vie privée, mais effectivement, je participe régulièrement à des comédies musicales réalisées par Stella Dance et Live Contact Production. Je fais aussi partie de la troupe Atout Cœur sur Saint Jean de Bournay avec laquelle nous proposons des spectacles alliant chant, danse et humour. Je compte également bien réintégrer dès l’an prochain la troupe de l’Amicale Laïque de Loire sur Rhône, qui propose de sublimes spectacles de danse et aussi une pièce de théâtre hilarante. J’ai également des projets plus personnels, notamment l’écriture d’un album…
En quoi est-ce différent de travailler avec Maurice ?
SG : Dans mes autres projets, j’ai beaucoup moins l’occasion de travailler avec des musiciens, choristes, … etc. Maurice me permet ainsi de le faire, ce qui est vraiment une chance énorme quand on aime chanter ! Et puis les projets proposés sont toujours très professionnels et de qualité, et le public toujours nombreux !
Qu’as-tu envie de dire à ceux qui nous suivent pour conclure cette interview ?
SG : Tout simplement qu’on les attend nombreux les 2 et 3 juin 2018 à la salle Baptiste Dufeu pour ce Signé Sardou qui s’annonce riche en émotions et qui sera sans aucun doute de grande qualité étant donné les autres solistes, les choristes et les musiciens que Maurice a choisis !
Je suis bien d’accord avec toi ! Merci Sophie pour le temps que tu m’as consacré ! J’ai hâte qu’on se retrouve sur scène. Et j’ai bien noté l’écriture prochaine de ton album…

Interview de Maurice Buaz

By Interviews

Retrouvez l’interview exclusive de Maurice Buaz à l’occasion de la préparation de son nouveau spectacle Signé Sardou et des fêtes de fin d’année.

Maurice, nous t’avons laissé en Juin 2015 avec Crooners, au Théâtre Antique de Vienne. Que s’est-il passé depuis ?

MB : Après l’hommage à mon ami Jean Ottogali en mars 2016, et avant la comédie musicale que je co-écris avec Stéphane Vettraino, j’ai été pris d’un « coup de blues » dû sans doute au fait que j’ai soudain pris conscience du temps qui passe… chose qui n’était pas forcément évidente devant la cadence effrénée à laquelle j’ai enchaîné les spectacles durant ces dernières années, parallèlement à mes activités pédagogiques.

Finalement, tu reviens avec Signé Sardou, 30 ans après. Pourquoi ce choix ?

MB : J’ai récemment appris que Michel Sardou mettait un terme à sa carrière musicale (je pense qu’il a raison de le faire, du reste !). Cependant, il a encore selon moi un nombreux public.

J’ajoute que ce Signé Sardou version 2 est avant tout un hommage à Jacques Revaux, avec lequel il a beaucoup travaillé, et qui reste à mes yeux un formidable compositeur et arrangeur.

Alors je me suis dis : « pourquoi pas ? »

Et la disparition récente de Johnny me renforce dans l’idée du retour en arrière.

En quoi ce spectacle sera-t-il différent de la première version ?

MB : Le premier Signé Sardou est issu de l’Ecole de Musique que je dirigeais alors, qui n’existe plus aujourd’hui. Il était le fruit d’un projet pédagogique qui a duré deux ans, puisque de février 1988 à septembre 1990, nous avons donné 15 concerts vus par plus de 20 000 personnes, dans toute la Région Rhône-Alpes de l’époque. Professeurs et élèves l’ont donc porté à bout de bras, faisant de l’Ecole une sorte de pilote où sont entrés les premiers synthétiseurs (DX7, D50, T3…) et les premiers ordinateurs.

Avec mon ami et collègue Gérard Lefebvre, aujourd’hui disparu, qui dirigeait le Conservatoire de Bourgoin, j’ai été l’un des premiers directeurs à insérer les ordinateurs dans les cours de Formation Musicale, par le biais du fameux ATARI… Avons-nous été suivis ? Je m’interroge…

Le premier Signé Sardou a été aussi une belle aventure humaine, réunissant des musiciens venant d’horizons les plus divers, de l’élève presque débutant, en passant par le chanteur de bal, jusqu’à Metiss, groupe Lyonnais qui a eu son heure de gloire, avant de s’évanouir aux Etats-Unis.

Imaginez les élèves qui croisaient Jérémy, le chanteur vedette du groupe, dans les couloirs de l’Ecole, et qu’ils avaient vu la veille à la télé, chez Drucker ou Foucault.

Le nouveau Signé Sardou n’a pas grand chose à voir avec tout ça : il est l’émanation d’une volonté à produire un spectacle de qualité, entouré pour ça de gens du métier, même si, vous le savez bien, j’aime mêler les mondes et les univers. Sur la centaine de personnes qui ont participé à la première version, seule Lilou participera à la seconde. Elle était alors choriste, elle est maintenant l’une des 5 solistes qui chanteront Sardou à tour de rôle les 2 et 3 Juin 2018.

Le programme a évolué aussi, même si j’ai gardé quelques incontournables : Les Lacs du Connemara, Je vole, La Java de Broadway, L’An Mil… J’y ai ajouté quelques chansons classées comme politiquement engagées à l’époque, et qui maintenant n’émeuvent plus personne. Enfin, je garde en réserve quelques surprises, car j’ai bâti mon programme aussi en fonction de quelques thèmes que Revaux est allé puiser dans le répertoire de la musique classique. J’aime beaucoup ça. Gainsbourg, Nougaro, Claude François l’ont aussi souvent fait. Et c’est une manière élégante de démocratiser la musique savante, en y mélangeant les styles et les époques.

Parle nous de ton travail d’arrangeur…

MB : Je serais tenté de dire que c’est le plus beau métier du monde, à condition qu’il soit bien fait. Lorsque je me suis retrouvé avec mes diplômes d’écriture en poche, j’ai voulu comme tout le monde composer, et tout de suite. Mais, j’ai vite déchanté, on sait qu’aujourd’hui, on peut compter sur les doigts d’une main ceux qui vivent de la composition en France. Je me suis donc retourné vers des travaux plus modestes, mais qui m’ont d’emblée passionnés, notamment dans un milieu – la musique populaire – auquel je n’étais pas forcément destiné.

Depuis bientôt 40 ans que j’arrange, que dire, sinon que je me suis essayé à tous les genres, tous les styles, mes spectacles sont là pour en attester, et qu’en définitive, je trouve un égal plaisir à mettre mes pas dans ceux de Mozart, Revaux, Quincy Jones, pour ne citer qu’eux ! Bien sûr, mon style a évolué avec le temps, mais j’admets cependant avoir encore des lacunes pour arranger la guitare ou la percussion, deux instruments que je connais mal. Bien que les ayant joués un peu, le monde fulgurant des nouvelles technologies m’a un peu pris de court. Enfin, mes études au niveau acoustique m’ont fait aussi changer ma façon d’arranger.

On connait tous Michel Sardou pour sa voix puissante. Qui as-tu choisi pour interpréter ses chansons ?

MB : A l’époque, je n’avais qu’un seul Michel Sardou, Patrick Favier, qui l’interprétait à la perfection, aujourd’hui j’en ai 5 ! C’est merveilleux, non ?

Oui, à l’époque aussi, Sardou c’était une voix ! – j’ai donc pris le contrepied, en faisant chanter trois solistes féminines, qui apporteront une couleur différente aux chansons, que le public a l’habitude d’entendre. C’est un effet de surprise sur lequel je compte beaucoup.

Lilou, mon amie de 30 ans dont j’ai déjà parlé, mais aussi Sophie Garcia, presque habituée des plateaux télé, qui a participé à mes derniers spectacles, et Véronique Larose, à la technique vocale irréprochable, qui dirige nombre de chorales de la région.

Deux solistes masculins viennent compléter le tableau. Mon ami et complice Didier Rieux, qu’on ne présente plus dans le secteur et qui avait été un magnifique Frank Sinatra. Enfin, Nicolas Reyno, qui fait une belle carrière en chantant notamment Sardou dans le nord de la France et qui veut bien participer à l’aventure. En un mot : que du lourd !

As-tu un message à faire passer à celles et ceux qui te suivent pour les fêtes de fin d’année ?

MB : Si ce n’est pas trop tard, j’aimerais souhaiter à tous ceux qui me connaissent d’excellentes fêtes de fin d’année, et qu’ils profitent de ce temps de Noël pour resserrer les liens familiaux et amicaux, car il me semble que ce monde éthéré accélère l’éloignement. Ce n’est pas bon ! Restez unis et solidaires, c’est tout ! Le reste suivra.

En guise de clin d’oeil, je leur suis infiniment reconnaissant de la petite renommée que j’ai acquise ces dernières années. J’en veux pour preuve qu’au début de ma carrière, lorsque « j’ai sorti » Signé Sardou, avec mon complice Daniel Sassolas, mes connaissances lointaines me disaient : « Signé Sardou, c’est super, tu nous as épaté. Mais à part ça, que fais-tu dans la vie ? »

Pour vous montrer à quel point je suis reconnu maintenant, il y a quelques temps déjà que plus personne ne me demande ce que je fais à côté !

Je te remercie pour cet entretien et te souhaite bon courage pour la fin des arrangements car je crois savoir que tu souhaites terminer pendant les vacances de Noël, vacances qui n’en seront pas vraiment pour toi !

 

A suivre, les interviews des solistes de Signé Sardou