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Entretien avec Maurice Buaz

By Interviews, L'Âge d'Or des Carpentier

Les 14 et 15 Octobre prochains, Maurice Buaz nous invite à L’Âge d’Or des Carpentier, célèbre couple de producteurs qui ont enchanté les samedis de la télévision pendant les années 70/80. Dans les lignes qui suivent il nous dévoile un peu plus les dessous de ce spectacle, qui, n’en doutons pas, saura vous faire passer un moment plus qu’agréable.

Nous l’avons rencontré en pleine préparation au cours d’une répétition, avec toute la troupe.

Maurice, quelles sont les raisons qui t’ont poussé à écrire ce spectacle ?

MB : Elles sont nombreuses.

Dans un premier temps, j’ai déjà expliqué à ceux qui suivent de près les activités de l’association que ce spectacle était avant tout, un clin d’œil au temps qui passe. Il est composé des chansons populaires d’un autre temps, même si ces chansons sont encore longuement diffusées sur les ondes radio et dans tous les médias. Johnny, Sylvie, Sardou, Mitchell, Dassin, Fugain… sont des incontournables qu’on entendra encore longtemps. Et je suis intrigué par le fait que ces chansons qui défilent tout au long du programme de L’Âge d’Or des Carpentier, et qui ont plus de 40 ans, sont encore d’une étonnante jeunesse. Lorsque j’étais gosse, je ne me souviens pas avoir entendu les rengaines des chansonniers du début du XXème siècle. Certes, les deux guerres y sont pour quelque chose, mais pour moi, rien n’est plus évident que les années 60 qui ont été marquées par une révolution, sans vilain jeu de mots ! La musique était-elle meilleure en ce temps-là ?  Les modes qui ont suivi ont-elles détruit définitivement l’aspect mélodique de la variété française ? Pour un musicien qui, comme moi, vient de la musique classique, il est évident que tout ce que je peux entendre aujourd’hui ne satisfait plus, et loin s’en faut, mon goût musical. Sans vouloir tomber dans la nostalgie ou le pathos, j’avais envie, encore une fois, de travailler sur les « mélodies carrées » que j’ai pu connaître adolescent. Il est aussi évident que pour arranger les rengaines d’aujourd’hui, je n’aurais nul besoin de 25 musiciens au plateau (rires).

Un hommage à ma mère.

D’autre part, cet hommage aux Carpentier est aussi un hommage à ma mère qui fredonnait ces mélodies en préparant le repas ou en repassant le soir, près du poste transistor. Et c’est enfin un hommage à ceux, et à celles, qui les chantaient, disparus depuis. Je n’ose faire le compte de ceux qui sont encore parmi nous. Ce sont ces choses simples, que j’ai voulu faire revivre, pour un soir, une petite parenthèse volée au temps qui passe à pas de géant.

Sans dévoiler le contenu du spectacle, aurais-tu quelques mots sur la mise en scène ?

 MB : En fait, c’est un spectacle assez lourd, qui a demandé un investissement total de la part de la petite équipe qui s’en est occupée. Je pense notamment aux costumes et décors, qui ont été pour nous un souci permanent, et qui ont coûté au final quelques milliers d’euros, même si nous avons utilisé abondamment les réseaux sociaux et les bonnes affaires. La vidéo est enfin prête. La création des images enregistrées nous a pris beaucoup de temps, notamment pour la retouche des images d’archives. Nous diffuserons en 4:3, qui était le format de l’époque. Pour ce faire, nous aurons donc besoin d’une dizaine de caméras afin de diffuser le direct. Quant à l’espace chorégraphique, là encore, nous avons essayé de respecter (sans les copier) les chorégraphies de l’époque. En résumé, les 24 titres ou medleys utilisés pour le spectacle sont tous illustrés et /ou chorégraphiés.

50 artistes, c’est beaucoup, non ?

MB : Oui, d’autant plus que nous avons des musiciens, des danseuses, des acteurs, avec autant de diversité que de complémentarité. Nous avons compartimenté les répétitions, l’orchestre seul, la chorégraphie d’un côté, la mise en scène de l’autre. Au final, nous n’avons eu que 3 répétitions plénières, 4 en comptant la générale de la veille, mais là, les carottes seront déjà cuites !

Enfin, je voulais dire un immense merci à nos partenaires privés, puisque nous ne sommes pas soutenus par les Collectivités, et à tous ceux et toutes celles, bénévoles, qui nous ont grandement aidé. Je ne sais pas si j’aurai l’occasion de le faire à la fin du spectacle, la mise en scène ne le prévoit pas, et je voulais le faire par l’intermédiaire de cet article.

Aux 14 et 15 Octobre prochains je l’espère !

Rencontre avec Antoine Angelloz-Nicoud

By Interviews, L'Âge d'Or des Carpentier

A moins d’un mois de la première du nouveau spectacle L’Âge d’Or des Carpentier, de Maurice Buaz, faisons la connaissance d’Antoine Angelloz-Nicoud, qui rejoint le spectacle pour interpréter notamment Mike Brant, Eddy Mitchell, Julien Clerc, ou encore Johnny… Rencontre avec un jeune artiste aux multiples talents.

Bonjour Antoine ! Tu viens compléter le trio de voix masculines pour le prochain spectacle de Maurice Buaz, L’Âge d’Or des Carpentier, aux côtés de Didier Rieux et Olivier Debauge… Que dirais-tu pour te présenter ?

AAN : Bonjour Rémi ! Je suis Antoine Angelloz-Nicoud, dit Tatane, 27 ans, musicien et chanteur dans différents projets musicaux.
C’est une introduction courte et efficace ! Mais je suis curieux ! Peux-tu nous en dire un peu plus ? Nous expliquer ton parcours artistique ?
AAN : Je chante depuis tout petit, mais c’est réellement quand j’ai commencé à jouer de la guitare à 15 ans que j’ai commencé à travailler ma voix, ce qui m’a amené au lycée Charles Baudelaire à Annecy (où j’ai pu vivre des années bac à sable artistique phénoménal). C’est là que j’ai décidé d’en faire mon métier. Suite à ça, je suis rentré au Conservatoire de Grenoble en musique actuelle (département coordonné par le compositeur Karim Maurice) duquel je suis sorti avec mon DEM de chant en 2021. Depuis, je suis intermittent du spectacle et joue dans divers projet : Another Kind of Magic, tribute Queen, entièrement a cappella ; SMASH! – Groupe d’animation musicale, formation rock pour festivités en tous genres ; Dr. Skelter, groupe de rock des années 60/70… Je suis aussi « manager » du groupe MIDI 51 ainsi que président de l’association La POTO qui œuvre pour la programmation de la culture en milieu rural.
Comment as-tu rejoint le casting de L’Âge d’Or des Carpentier ?
AAN : J’ai entendu, par le biais de Laëtitia Hulewicz, avec qui j’étais au Conservatoire, que Maurice Buaz recherchait un chanteur pour compléter son effectif. La variété française n’étant pas mon élément, ni ce que je fais le plus, j’ai voulu relever le challenge !
L’univers des Carpentier est à mille lieux de ce que l’on connait de toi dans Another Kind Of Magic, l’hommage à Queen que tu as évoqué, et auquel tu participes depuis quelques années. Parle-nous de cette expérience incroyable…
AAN : En effet, incroyable c’est le mot !
Je suis vraiment fier de faire partie de ce projet et de le jouer dans des lieux qui me paraissaient jusqu’alors démesurés. Le spectacle Another Kind of Magic, mis en scène par Etienne de Balasy, retrace l’histoire du groupe Queen par le témoignage sur grand écran d’un fan de la première heure. Leurs morceaux fédérateurs chantés a cappella rendent le spectacle encore plus vibrant et communicatif. Ce spectacle nous a donné l’opportunité de jouer à Montreux, au Freddie Celebration Days pour l’anniversaire de Freddie Mercury en 2022, puis peu après dans l’émission Bel et Bien sur France 2. Quelle sera la prochaine surprise ?
Un grand orchestre, des duos, des trios, de la mise en scène… Le spectacle, qui doit recréer l’atmosphère des Carpentier sur scène, promet d’être une grosse machinerie. Comment appréhendes-tu cela ?
AAN : C’est vrai que la première fois, on est bien décoiffé par tout ce monde ! L’énergie envoyée par un orchestre pareil, ça impressionne toujours ! Mais bon, après je prends mes marques, et je suis l’ambiance, qui je dois dire reste bon enfant et permet d’appréhender le travail dans la bonne humeur !

Le spectacle est dans maintenant moins d’un mois… qu’as-tu envie de dire à ceux qui nous lisent pour qu’ils viennent le voir ?

AAN : Quand on voit le travail mis bout à bout des danseuses, figurants, comédiens, orchestre, décor, costumes et autre… on voit véritablement que ce spectacle plongera ceux qui ont connu cette époque dans une douce nostalgie et les autres dans une ambiance comme on n’en fait plus ! Alors pas d’hésitation !

Merci Antoine pour ton temps et ta gentillesse… Rendez-vous dans moins d’un mois, les 14 et 15 octobre sur la scène de Baptiste Dufeu, à Péage de Roussillon !

Rencontre avec Laëtitia Hulewicz

By Interviews, L'Âge d'Or des Carpentier

Laëtitia est la dernière voix féminine ayant rejoint Maurice Buaz pour les besoins de son nouveau spectacle L’Âge d’Or des Carpentier. Aux côtés de Sophie Garcia et de Véronique Larose, qu’on ne présente plus, cette jeune chanteuse de Boulieu-lès-Annonay, interprétera notamment des chansons du répertoire de Nicole Croisille, Michel Fugain, ou encore Agnetha du très célèbre groupe ABBA. Rencontre avec une artiste au talent immense…

Bonjour Laëtitia ! Tu rejoins le casting de L’Âge d’Or des Carpentier, la nouvelle création de Maurice Buaz. Comment cela s’est passé ?

LH : Bonjour Rémi ! C’est mon acolyte de notre duo Blue Moon qui a parlé de moi à Maurice lorsque celui-ci cherchait une nouvelle voix. Maurice m’a contacté peu de temps après pour m’expliquer son projet et m’accueillir dans son équipe.

Justement, comment as-tu vécu les premiers moments avec la troupe ?

LH : Je ne connaissais personne en arrivant, mais j’ai tout de suite senti une ambiance conviviale et ouverte. Et puis je me suis immédiatement sentie intégrée et pas mise de côté dans un groupe de personnes qui pourtant se connaissent et jouent ensemble depuis un bout de temps pour la plupart. Au fil des répétitions mon ressenti s’est confirmé et je suis contente d’avoir rejoint ce beau projet et cette troupe !

Parle-nous de ton parcours… d’où vient cette voix exceptionnelle ?
LH : La musique est venue assez tard, j’ai vraiment commencé à chanter vers l’âge de 16 ans. J’ai beaucoup appris en autodidacte et me suis lancée quelques années après dans des études musicales sans aucun bagage. D’abord avec une licence de musicologie, puis en 3ème année, je suis rentrée au conservatoire de Grenoble et en suis ressortie 5 ans plus tard avec mon DEM. Aujourd’hui encore j’apprends à sculpter, travailler et aiguiser ma voix en me basant beaucoup sur le ressenti.
Les Carpentier font parti de notre mémoire collective, même pour celles et ceux qui, comme toi, n’ont pas connu cette époque. Que représentent-ils pour toi ?
LH : Effectivement, je n’ai pas connu cette époque et n’ai donc aucun souvenir, mais à travers ce que j’ai pu en découvrir grâce à ce projet, je vois cela comme une période libre, légère, où la musique était vraiment mise en avant, source de partage et des rendez-vous incontournables. Je ne connais pas autant cette ambiance de nos jours et je trouve cela dommage.
Dans ce spectacle, tu seras à la fois choriste et soliste, deux rôles très différents. Comment appréhendes-tu l’un et l’autre ?
LH : Ce sont en effet des rôles très opposés qui demandent deux attitudes et états d’esprit distincts. Je vois assez cela comme deux spectacles en un. Dans la première partie, l’important pour moi sera de trouver le juste équilibre pour mettre en avant le ou les solistes avec des harmonies solides mais sans prendre le dessus, alors que dans la deuxième partie, j’accorderai une plus grande importance aux textes et aux messages que je voudrai faire passer, ainsi qu’à la façon de les transmettre. Si je devais résumer, je dirais qu’en première partie, je privilégierai le côté mélodique, et en deuxième partie l’interprétation.
Beaucoup de gens te connaissent grâce à Blue Moon Duo, le piano-voix que tu formes avec Guy Fressenon (qui t’a permis de rencontrer Maurice) et qui se produit régulièrement dans la région. Peux-tu nous en dire plus ?
LH : Ce duo est tout simplement une expérience incroyable et fabuleuse ! À l’heure où l’on se parle, il n’a pas encore un an, et nous avons déjà connu tellement de belles occasions et de magnifiques concerts… Lorsque nous l’avons créé avec Guy, nous étions à mille lieux de penser qu’il marcherait aussi bien. En fait, ce qui est dingue, c’est la légèreté et la fluidité avec laquelle tout se passe. Que ce soient les personnes qui nous contactent et nous permettent de partager des moments magiques avec eux, la musique par laquelle on se laisse transporter, l’osmose que l’on a réussi à construire et développer à force de travail… Nous vivons des instants merveilleux, et à chaque fois pour des personnes toutes plus agréables et chaleureuses ! Nous avons une chance inestimable, et ce duo nous inspire et nous nourrit sans cesse de nouvelles idées, de nouveaux projets… On ne s’arrête jamais !
J’ai entendu dire que tu faisais aussi quelques compositions…
LH : J’en ai eu fait effectivement, mais depuis quelques temps, avec les projets qui se multiplient, je n’ai pas eu l’occasion de vraiment m’y remettre. Mais c’est quelque chose que j’aime beaucoup et qu’il me tarde de réintégrer très prochainement dans mon emploi du temps !

Quels sont tes autres projets du moment ?

LH : Alors mes autres projets, j’en ai un en cours de création plutôt orienté funk pop des années 70-80. La formation est classique : un batteur, un bassiste, un guitariste, un clavier et un saxophoniste. Notre objectif est de proposer des formules variées (duo, trio, quartet ou l’ensemble), pour des mariages, des anniversaires, des festivales, etc… Ensuite, j’ai un autre orchestre dans lequel nous sommes une quarantaine et c’est un style très particulier, assez psychédélique qui reprend les textes de Charles Baudelaire. Ce sont toutes des compositions musicales faites par Karim Maurice (mon prof référent au conservatoire), et interprétées notamment par l’Usine à Jazz de Grenoble et des intervenants extérieurs dont je fais partie. Enfin, j’ai un projet malheureusement en suspens en ce moment mais que j’aimerais pouvoir reprendre, c’est le duo de compositions électro-métal avec mon frère dont on parlait tout à l’heure. Par manque de temps, nous nous sommes arrêtés au 2e EP (tous 2 disponibles sur Youtube et les plateformes de streaming), mais nous avons déjà des compos à moitié prêtes pour préparer notre 3e EP. Reste à trouver suffisamment de temps pour travailler dessus, mais c’est un projet qui me tient à cœur car nous avons une excellente osmose avec mon frère (aussi bien musicale que sur les textes ou les idées que l’on partage), et le style me permet de sortir un peu de ce que je fais d’habitude et j’avoue beaucoup m’y plaire dedans.

On approche de la fin de cet entretien… que dirais-tu du spectacle L’Âge d’Or des Carpentier pour convaincre les hésitants à venir nous voir ?
LH : Ce spectacle est une bombe de souvenirs, de bonne humeur, de musicalité, aussi bien pour les oreilles que pour les yeux. Et comme tu disais tout à l’heure, quelle que soit notre génération, d’une certaine manière on peut tous se retrouver dedans, que l’on ait connu cette époque ou non. Ce spectacle n’est pas juste une représentation. Ce sont des musiciens, des artistes, des personnes qui ont cette envie d’offrir au public et de partager avec lui un moment suspendu…

Merci Laëtitia pour ton temps et ta gentillesse… Rendez-vous les 14 et 15 octobre sur la scène de Baptiste Dufeu, à Péage de Roussillon !

Maurice Buaz raconte son « Âge d’Or des Carpentier »

By Interviews, L'Âge d'Or des Carpentier

Entre l’arrangement des titres du spectacle, la première répétition et les réunions de mise en scène qu’il enchaîne depuis quelque temps, l’artiste se confie sur sa nouvelle création : L‘Âge d’Or des Carpentier. A lire et partager sans modération.

C’est une habitude maintenant, pour chaque nouveau spectacle, nous nous retrouvons pour en parler. Cette fois, c’est pour les Carpentier… Qu’est-ce que ce nom évoque chez toi ?

MB : Les Carpentier… il faut remonter loin dans mes souvenirs, puisqu’on parle d’évènements qui ont eu lieu voilà une cinquantaine d’années ! Avec «Intervilles» et les vachettes de Guy Lux, c’est sans doute l’émission qui m’a permis d’aimer la télé à une époque où chacun n’avait pas encore un poste de télévision à la maison. On se retrouvait entre voisins à regarder l’émission attendue toute une semaine ! C’est une époque où la télé pouvait encore créer du lien culturel et social, ce qui n’est évidemment plus le cas maintenant pour la grande majorité des émissions… pour ne pas dire toutes !

D’autre part, les Carpentier (avec les Beatles) ont contribué eux aussi, à me décider pour une carrière d’artiste. Comme je te l’ai dit,  j’attendais, avec l’impatience du jeune homme que j’étais, cette émission du samedi soir, fasciné par la kyrielle de stars qui venaient chanter, se marrer entre elles, sans se prendre la tête, sans le souci de l’audit et des parts de marché… Autant dire qu’actuellement, cette émission dans son concept ne pourrait tout simplement plus avoir lieu. Et je ne remercierai jamais assez ce couple de producteurs qui travaillaient comme des fous toute une semaine pour l’émission du samedi et qui avaient le pouvoir de rassembler sur un même plateau : Johnny, Sylvie, Sardou, Dassin, Carlos, ou encore Aznavour, Sacha, Mitchell ou Gainsbourg..! Et j’étais désolé quand, pour une raison ou pour une autre (j’étais déjà musicien de bal à l’époque, et nous n’avions pas la possibilité alors de regarder en replay !), je ne pouvais assister à la diffusion.

C’est donc tout naturellement que tu as choisi d’en faire ton prochain spectacle ?

MB : En fait, ma réponse à cette question est presque contenue dans la première… Tu as pu te rendre compte que les spectacles que j’ai montés jusqu’ici ont tous un lien étroit avec ce que j’ai pu vivre dans un passé plus ou moins lointain. Hormis le Sardou de 88 qui a été le premier, dû à un hasard total et le fruit d’une collaboration étroite avec Daniel Sassolas, mon professeur de guitare d’alors, et feu l’Ecole de St Maurice l’Exil, tous les autres ont une raison bien particulière mais on en a déjà parlé, je ne reviendrai pas dessus.

Les « Numéro 1» ou les « Top à » des Carpentier reprenaient de façon humoristique ce que j’avais déjà entendu dans « Salut les copains » de Daniel Filipacchi, cette émission sur Europe n°1 au début des années 60, que j’écoutais tous les soirs l’oreille collée à mon transistor pendant que je faisais mes devoirs..! (A ne pas divulguer auprès de toutes les oreilles !) C’est donc à cette sacrée nostalgie du temps passé, mêlée à l’envie de rendre hommage à tous ces artistes qui s’en sont allés les uns après les autres, que je dois ce nouveau spectacle L’Âge d’Or des Carpentier… car c’est sûr, personne ne pourra contester ce fait, cette époque a été un âge d’or et tu ne peux pas savoir le bonheur que j’ai de l’avoir connue !

Sans tout dévoiler du spectacle, que peux-tu nous dire de ton Âge d’Or des Carpentier ?

MB : Je n’ai pas pour habitude de faire les choses à moitié ! Pour L’Âge d’Or, je voulais juste recréer en direct, comme ils le faisaient déjà à l’époque, l’ambiance d’un plateau télé avec décors, costumes, danses, sketchs d’avant chansons ou pour présenter les vedettes, lumières, vidéos… avec des avantages et des inconvénients.

L’inconvénient, c’est de tout montrer en direct. Pour certains tableaux, c’est un handicap de taille qu’il a fallu résoudre dans la mise en scène, notamment pour coller avec le texte de certains titres, ou pour avoir le temps matériel de préparer les chanteurs et chanteuses au sketch suivant dans un nouveau décor, dans un nouveau costume, sans pouvoir rien couper au montage !

L’avantage est de pouvoir travailler avec les matériels d’une technologie nouvelle, que les Carpentier ne possédaient pas. En ce qui concerne les lumières, j’ai longuement hésité entre le fait de rester dans de l’éclairage de l’époque, et celui d’utiliser les robots de maintenant. Je me suis décidé quand même pour la seconde solution, ce qui permettra aux spectateurs de bénéficier de la pointe technologique à des endroits bien précis du spectacle. Pour la vidéo et les images, elles seront bien sûr le reflet du monde du passé, avec quelques surprises dues là encore aux progrès de la technologie.

On peut parler de véritable comédie musicale dédiée aux Carpentier.

La première représentation aura lieu en octobre 2023. Que va-t-il se passer d’ici là ?

MB : D’ici là, les choses sont simples ! On est en train de trouver l’ensemble des décors et costumes, ici, tout n’est pas définitif, mais les choses ont bien avancé depuis cet été. Et la première répétition d’octobre dernier a permis de mettre au point certains détails restés dans l’ombre jusque-là. Maintenant, il reste le plus difficile : mettre la musique en place, répéter la mise en scène avec les chanteurs, chanteuses, comédiens, figurants et danseurs puisqu’on peut parler de véritable comédie musicale dédiée aux Carpentier, comprenant  plus de cinquante artistes…

Autre difficulté : adapter la mise en scène à tous types d’endroits. Certes, on ne pourra pas passer dans les petites salles car il nous faut 150 m2 de plateau, plus l’orchestre en fosse : ça suppose une infrastructure de taille !

Un travail de longue haleine commence, avec metteur en scène, chorégraphe, costumière, et toutes les personnes de l’ombre, ô combien précieuses, sans qui rien ne serait possible…

Rendez-vous dès à présent sur https://mauricebuaz.com/billetterie/

3 questions à Maurice Buaz

By Interviews

Dans le contexte que nous connaissons, difficile pour beaucoup et particulièrement pour le monde du spectacle, nous avons posé 3 questions à Maurice Buaz. Son ressenti sur la situation, ses projets… C’est à lire maintenant !

Tu nous avais donné rendez-vous en Novembre dernier au Manège à Vienne. Malheureusement, dans le contexte que nous connaissons, le spectacle a dû être reporté. Quel est ton sentiment par rapport à tout ce que nous vivons ?

MB : En novembre, compte-tenu du contexte sanitaire dans lequel nous nous trouvions, et dans lequel nous nous trouvons toujours, j’ai personnellement tout tenté pour donner, envers et contre tout, Signé Sardou au Manège à Vienne, au risque de provoquer quelques tensions au sein même de l’association… J’en profite ici pour remercier à nouveau celles et ceux qui m’ont aidé dans ma démarche et qui n’ont pas hésité à prendre aussi certains risques ! Les raisons qui ont dicté ma conduite sont simples : notre profession est touchée de plein fouet par la pandémie et vit une période particulièrement troublée, pénible et totalement inédite. Les décisions qui ont été prises au plus haut niveau me semblent cependant injustifiées : sincèrement, je ne pense pas que venir écouter Signé Sardou au Manège à Vienne dans le strict respect du protocole sanitaire soit plus dangereux qu’aller faire ses courses au supermarché du coin… Mais bon… nous aurons beaucoup travaillé, perdu un peu d’argent pour la communication, mais ce n’est pas grave. Nous avons pu faire une répétition générale au mois d’Octobre, à la salle Aragon à Saint Maurice, salle qui a connu la première édition de Signé Sardou en 88, avec le retour de certains musiciens qui étaient déjà là à cette époque… et avec aussi de nouvelles têtes… par conséquent, une répétition remplie d’émotion et de musique :  c’est ça le spectacle !

Est-ce que cette période est malgré tout propice à l’écriture, à la création ?

MB : Par le fait, oui ! Puisque le confinement, le couvre-feu nous interdisent les répétions et les concerts, puisqu’ils nous suppriment toute vie sociale et culturelle, il ne reste donc plus que l’ordinateur ! A quelque chose malheur est bon, puisqu’ils m’ont permis de finir (ou presque) l’écriture du spectacle Carpentier, qui sera le prochain show de Singali !

Et puis, à dire vrai, le contexte émotionnel dans lequel nous sommes plongés, m’invite à l’écriture… je n’ai jamais travaillé aussi vite !

Le contexte émotionnel dans lequel nous sommes plongés, m'invite à l'écriture...

Je vous donne rendez-vous le 22 Mai prochain, à Vienne, pour Signé Sardou.

Quels sont nos prochains rendez-vous ?

MB : Je peux vous l’annoncer aujourd’hui : je vous donne tous rendez-vous le 22 Mai prochain (et peut-être même le 23 !) au Manège à Vienne pour Signé Sardou. Je suis remonté à bloc, les musiciens aussi, quitte à repousser encore une fois… allez savoir ! Je vous invite à suivre les news que nous publierons sur ce site et sur Facebook dans les prochaines semaines pour avoir des infos sur les modalités, la billetterie…

Et puis bien sûr, il y aura le spectacle Carpentier sur lequel je travaille beaucoup en ce moment… J’espère pouvoir vous présenter ce nouveau show fin 2021 – 2022. Vous l’aurez compris, ce sera un hommage à Maritie et Gilbert Carpentier, le célèbre couple qui anima pendant des années les samedis soirs de la télévision française à l’époque où cette dernière savait encore faire de vrais spectacles de variété. Le spectacle sera copieux, mêlant musique, sketchs et danse ! Alors d’ici là, une fois que j’aurai fini l’écriture de la musique, il faudra préparer, organiser et répéter ! On a du pain sur la planche !

Merci Maurice pour tes réponses ! A suivre dans nos prochaines publications, toutes les informations concernant Signé Sardou, samedi 22 Mai 2021 – Le Manège, 30 Avenue Général Leclerc, 38200 Vienne.

Rencontre avec Olivier Debauge

By Interviews

Rencontre avec Olivier Debauge, qui incarnera Michel Sardou dans Signé Sardou, les 14 et 15 Novembre prochains, au Manège à Vienne.

Originaire de la région du Forez, Olivier baigne dans la musique depuis sa plus tendre enfance, grâce à son entourage familial.
A 14 ans, il commence à chanter au sein de la chorale de son collège. Puis, dès l’âge de 15 ans, il choisit de suivre des cours de chant à l’Ecole Massenet Comédie pour se perfectionner. Quelques années plus tard, il intègre plusieurs formations en tant que chanteur leader. Il connaîtra les beaux jours des orchestres de bal, du temps où il y en avait encore…
Fan de Michel Sardou depuis toujours, l’envie lui vint de reprendre ses chansons. C’est ainsi qu’il créera sa propre association, avec en activité phare un spectacle dédié à son idole de toujours.
Ce spectacle lui donnera notamment l’opportunité de faire les premières parties d’Age tendre et tête de bois et de Didier Barbelivien. Fort de ces expériences, l’évidence de continuer à chanter les chansons de Michel Sardou ne fait plus aucun doute, et reste pour Olivier un plaisir immense de partager avec le public sa passion pour ce monument de la chanson Française.
Bonjour Olivier ! Tu rejoins la troupe de Signé Sardou pour tenir le rôle principal. Qu’est ce qui t’a motivé à passer le casting ?
OD : Bonjour Rémi ! Depuis très longtemps, je rêve d’incarner Michel Sardou avec une grande formation… j’avais vu quelques extraits de Signé Sardou sur Facebook et à l’annonce d’un casting pour recruter le rôle principal du spectacle, je ne pouvais – je ne devais ! – pas passer à côté de cette chance ! Tu sais, je tourne avec un spectacle Sardou, mais je chante sur bande son… alors, je devais tout tenter pour chanter avec un tel orchestre…. et j’ai bien fait ! Le plaisir et le partage sur scène ne sera certainement pas le même !
Raconte-nous comment ça s’est passé, le casting, ta rencontre avec Maurice… ?
OD : J’étais un peu stressé ce jour-là car conscient de ne pas avoir le droit à l’erreur ! je me suis lancé dans la bataille ! J’avais préparé la chanson Vladimir Ilitch pour l’occasion… je ne sais pas pourquoi, mais c’est une chanson qui m’a marqué dans le répertoire de Sardou. J’étais l’un des premiers à me présenter au casting. Margaux et Maurice m’ont reçu très gentiment. Je savais Maurice très strict… Au final, j’ai rencontré quelqu’un de passionné, maîtrisant le sujet à la perfection et d’une grande gentillesse… un moment de stress mais qui restera gravé en moi…
Je crois savoir que ce qui a fait la différence avec les autres candidats, c’est que comme Nicolas avant toi, ta voix est proche de l’originale…
OD : Nicolas est un chanteur de talent avec un charisme énorme. Quelle fierté de lui succéder dans cette belle aventure ! Nous avons la chance effectivement d’avoir une voix avec des intonations qui se rapprochent de celle de Michel Sardou. Personnellement je ne m’en rends pas vraiment compte, mais le retour du public est souvent unanime sur ce point et comme le public a toujours raison… Même Margaux et Maurice s’en sont rendus compte 😉 ! Plus sérieusement, je crois que ni l’un ni l’autre ne cherchons à imiter l’artiste. Nous l’interprétons humblement, en ayant la chance de pouvoir partager tout ça sur scène, avec le public !
Puisque tu parles de partage, dans Signé Sardou, tu vas partager la scène et les chansons de Sardou avec un grand orchestre et d’autres solistes, notamment pour des duos ou trios… c’est une première pour toi ?
OD : Ce n’est pas vraiment une première, non ! J’ai fait partie d’un orchestre généraliste et je partageais la scène avec d’autres chanteuses et chanteurs sur des tournées d’été. Et puis, au sein de mon association, je tourne avec une chanteuse sur un spectacle dédié aux années 80. En revanche, ce qui sera une vraie première, c’est de chanter Sardou avec un grand orchestre et sur des arrangements magnifiques de Maurice. J’ai hâte d’y être !
Nous vivons un moment « extraordinaire » avec la crise sanitaire. Le monde du spectacle est fortement impacté. Quel est ton regard sur tout ça ?
OD : Bien entendu, il faut se protéger de ce nouveau fléau ! Il est vrai que le monde du spectacle est lourdement impacté, pas que les artistes d’ailleurs… Toutes les entreprises « de l’ombre » souffrent énormément ! C’est pourquoi il faut aller aux concerts, continuer à faire vivre le spectacle vivant, à produire des spectacles, s’adapter et rassurer les gens par rapport aux mesures sanitaires… Nous ne savons malheureusement pas combien de temps cette situation va durer, alors restons prudent mais continuons à chanter, à jouer et à sortir !
Qu’as-tu envie de dire à celles et ceux qui ne te connaissent pas encore pour qu’ils viennent nombreux au Manège les 14 et 15 Novembre prochains, sachant que les protocoles sanitaires en vigueur seront bien évidemment appliqués ?
OD : Je leur dis qu’il FAUT venir ! Ce spectacle doit être vu ! Hâte d’incarner mon idole de toujours entouré de cette équipe de fous furieux !  Je vous promets un spectacle de qualité, un moment inoubliable ! Merci mille fois à Maurice de m’accueillir dans cette famille musicale…

Merci Olivier, je suis ravi d’avoir enfin pu faire ta connaissance !

Interview de Nicolas Reyno

By Interviews

Nous terminons cette série d’interviews de nos 5 chanteurs en faisant la connaissance de Nicolas Reyno, artiste Lyonnais, le « petit nouveau » de la bande, qui aura le rôle principal dans Signé Sardou ! A lire et partager !

Tu es la dernière « recrue » de Maurice et ceux qui le suivent ne te connaissent pas forcément encore. Ma première question est donc simple : Qui es-tu Nicolas Reyno ?

NR : J’adore la question, j’ai l’impression d’être un super héros masqué (rires) !

La réponse est beaucoup plus raisonnable que ça : je suis chanteur depuis quelques années maintenant, plus de 20 ans déjà.  J’habite la région Lyonnaise. Je suis un passionné de scène et de spectacle depuis tout petit et je me suis très vite retrouvé sur les planches. J’ai eu l’occasion de découvrir pas mal de choses : j’ai été pianiste, guitariste, batteur, je suis également auteur-compositeur et c’est d’ailleurs à cette période-là que j’ai eu l’occasion de rencontrer plusieurs artistes et de partager la scène avec certains d’entres eux. J’ai « baroudé » pas mal d’années avant de devenir définitivement professionnel. On va fêter les 10 ans de carrière l’année prochaine déjà… ça passe à une allure folle !

Ton parcours musical t’a permis de faire pas mal de belles rencontres, souvent déterminantes…

NR :  J’ai effectivement eu cette chance-là et encore aujourd’hui d’ailleurs. Le gros point de départ a été dans les années 2000, avec la rencontre d’un producteur qui est devenu un ami très cher aujourd’hui. A l’époque, je ne chantais que mes propres créations. J’ai pu croiser la route de quelques artistes également, qui ont pour certains changé pas mal de choses dans ma carrière professionnelle. Entre les premières parties (Michel Delpech, Emile et Image, Claude Barzotti, Jean-Luc Lahaye…) et les duos comme celui avec Didier Barbelivien en 2014, ça a souvent orienté ou aidé la suite effectivement.

Tu sillonnes la France avec 4 spectacles différents dont 100 % SARDOU depuis 2012. J’imagine que tu es fan de l’artiste ? 

NR : Je ne suis pas fan du mot « fan »… je trouve ce mot assez réducteur… mais oui c’est évident … j’aime beaucoup l’artiste et surtout son répertoire… Ça fait de nombreuses années que je reprends ses chansons chaque soir et je ne m’en suis jamais lassé une seule seconde.

D’ailleurs, ta voix est proche de l’originale…

NR : Alors là aussi… il y a deux écoles… Je parlerai beaucoup plus de « couleur » ou « grain de voix » similaire… je n’ai jamais su dans quelle case me ranger d’ailleurs… ah ben tu sais… les cases… on aime bien les cases nous (rires)… C’est très effrayant d’ailleurs, parce que tu as vite fais de perdre un peu de ta personnalité.

 J’entends plein de choses après les spectacles. J’ai la chance de rencontrer des personnes formidables d’ailleurs… certains me parlent de « sosie vocal », d’autres d’un hommage très personnel… chacun le voit ou l’entend comme il le sent… et c’est ça qui est bien d’ailleurs. Mais pour répondre à ta question, oui, le grain est là, et cette ressemblance a été aussi déterminante au moment du lancement du spectacle 100% SARDOU.

Pourquoi as-tu répondu présent pour Signé Sardou ?

NR : C’était presque une évidence !!! Je ne connaissais qu’une infime partie de l’équipe, mais quand Maurice et Sophie (Garcia, NDLR) m’ont parlé de l’équipe, du projet, du répertoire avec autant d’artistes sur scène… je ne pouvais que dire OUI ! Et puis, pouvoir être acteur et spectateur en même temps va être vraiment très plaisant ! Nous sommes plusieurs à chanter et nous allons nous partager le répertoire, ça va donner un super relief aux chansons.

Que veux-tu dire pour conclure cette interview à celles et ceux qui hésitent encore à venir les 2 et 3 Juin prochain ?

NR :  Pourquoi ?  Il y en a encore qui hésitent !!???!! Un événement de cette taille-là dans la région… il n’y a aucune excuse ! Même pas le soleil dehors (rires) ! Deux dates… deux horaires… il y a le choix… J’ai la set liste du concert sous les yeux là…  je peux vous dire qu’on va passer un très très bon moment !

Merci Nicolas pour ta gentillesse et pour ton temps ! J’ai hâte de te retrouver sur scène !

Interview de Didier Rieux

By Interviews

Didier Rieux, qu’on ne présente plus, s’est lui aussi prêté au jeu des questions / réponses, dans le cadre de la promotion du spectacle Signé Sardou. A lire et partager !

Didier, ça fait pas mal de temps qu’on te voit aux côtés de Maurice Buaz, dans des répertoires souvent bien différents ! Quel est ton plus grand souvenir ?

DR : J’ai rencontré Maurice pour la première fois lors du casting de Berger. J’ai été retenu pour les rôles de Michel Berger et de Johnny Rockfort dans Starmania. Et depuis, je participe à presque tous les spectacles de Maurice !

Bien que Crooners me correspondait mieux musicalement, mon plus beau souvenir reste la première de Berger au Théâtre Antique de Vienne. C’était une première pour tout le monde ! Pour ce spectacle, toute la troupe était composée d’amateurs. Tout le monde avait travaillé dur pour que le spectacle soit réussi et ce fut une belle réussite !

Pour Crooners, le plaisir a été un peu gâché par l’orage, juste avant de monter sur la scène du Théâtre. Heureusement, une fois que les premières notes sont parties, tu oublies et tu essaies de donner le meilleur !

Tu continues l’aventure avec Signé Sardou, un registre dans lequel on ne t’attendait pas forcément. Qu’est ce qui te motive ?

DR : C’est avant tout par amitié pour Maurice que je participe à ce nouveau spectacle. Et puis il y a aussi l’envie de revoir les autres, musiciens, chanteurs… et le plaisir de chanter avec un grand orchestre !

Même si c’est vrai que la variété française, ce n’est pas trop mon truc, je vais pouvoir chanter Le France, l’une des plus belles chansons de Sardou, par son texte et sa musique ! J’espère que je serai à la hauteur…

En 2017, tu sortais un premier album avec « And? ». Comment est né ce groupe ?

DR : J’écris et je compose depuis pas mal de temps, mais je n’avais jamais vraiment pu concrétiser. « And? » est né en 2010, suite à ma rencontre avec Stéphane Munos, mon binôme sans qui je ne serais rien.

Et en effet, nous avons pu sortir notre premier album en 2017. Nous produisons tout nous-même : la musique, les clips. Stéphane s’occupe de tout ce qui est technique : son, vidéo… ce qui me permet de me concentrer sur la musique et les textes. Bref, nous sommes complémentaires et ça fonctionne plutôt bien !

Nous sommes de plus en plus nombreux à vous suivre sur les réseaux sociaux. Quels sont vos prochains projets ?

DR : Pour l’instant, nous sommes toujours en phase de création : nouvelles compos, réalisation des clips… On n’a donc pas forcément de projet de scène pour le moment et ce n’est pas dans nos objectifs. Mais si l’occasion se présente, pourquoi pas !

Et c’est vrai qu’il y a de plus en plus de gens qui nous suivent, et le plus incroyable, c’est que nous touchons des gens dans une vingtaine de pays ! Se dire que quelqu’un dans le monde, au Népal, aux Etat-Unis ou en Tanzanie a entendu l’une de nos chansons, c’est une très belle récompense ! On a même quelques radios locales aux Etats-Unis qui nous diffusent..!

On se retrouve sur la scène de Baptiste Dufeu les 2 et 3 juin prochain. Qu’as-tu envies de dire à celles et ceux qui nous lisent pour qu’ils viennent nombreux ?

DR : Si vous aimez Michel Sardou, ses chansons, n’hésitez pas à venir assister à un spectacle de qualité signé Maurice Buaz !

Merci Didier pour le temps que tu nous as accordé. Et bonne continuation avec « And? » !

Interview de Véronique Larose

By Interviews

On continue notre série d’interviews des solistes de Signé Sardou avec l’interview de Véronique Larose ! A lire et partager !

La première fois que nous t’avons vu sur scène aux côtés de Maurice, c’était dans Yesterday, tu avais le rôle de Marylin. Parle-nous de ton parcours artistique et de ta rencontre avec Maurice.

VL : Je chante depuis toute petite, c’est une vraie passion, et dans des répertoires et des styles variés, au gré des rencontres musicales.

Toute petite, je faisais de la variété avec mon frère qui animait des soirées musicales pour des mariages, des anniversaires, réveillons…

Dès 15 ans, j’ai pris des leçons de chant dans différents conservatoires, au gré de mes mutations professionnelles : Marseille, Lille , Nîmes… J’ai pu à ces occasions aborder des airs d’opéra en soliste, duos et ensembles. J’ai interprété notamment le rôle de Polly dans L’Opéra de quat’sous  en 1989 et celui de Vincenette dans de larges extraits de Mireille de Gounot en 1990 à Uzes.

Parallèlement, j’ai chanté avec des ensembles jazz lors de diverses soirées dans un répertoire varié de standards de jazz (répertoire de Stan Getz et A. Gilberto). J’ai aussi chanté avec le Transmusical de Vienne dans des Medley et une pièce intitulée Rubicon notamment.

L’enseignement de la musique fait partie de ma vie également : J’ai enseigné en collège entre 1987 et 2011, période durant laquelle j’ai dirigé des chorales d’adolescents et créé des spectacles avec accompagnement instrumental. Depuis 2011, je me consacre au chant et à la direction de chœurs d’adultes. C’est depuis cette période que je peux m’investir dans les projets initiés par Maurice Buaz,  par ailleurs beau-frère d’une collègue de travail.

Grâce à cette rencontre avec Maurice, j’ai eu la grande chance de chanter en soliste et choriste soliste au Théâtre Antique de Vienne sur les deux derniers spectacles Yesterday et Crooners ! Un lieu ma-gique ! Je comprends à présent les artistes qui sur scène nous disent que ce lieu est à nul autre pareil… et c’est vrai ! De vraies aventures musicales et humaines, de grands bonheurs…

Comme Lilou, tu seras à la fois choriste et soliste dans Signé Sardou. C’est beaucoup de travail en perspective ?

VL : Oui, en effet. Du travail mais un réel plaisir de partager ces moments d’osmose musicale avec d’autres chanteurs, et accompagnés d’un si bel orchestre rassemblé pour l’occasion !

D’où te vient cette technique vocale impressionnante ?

VL : Comme je l’ai dit, je chante depuis toujours. Le fait d’aborder des styles très variés me permet d’enrichir ma voix. Mes passages dans les différentes formations à Vienne m’ont aussi permis de faire de nombreux stages Gospel, dans le cadre de Jazz à Vienne, avec Sabine Kouliet Pascal Horecka, avec des représentations sur la scène de Cybèle à Vienne. J’ai beaucoup appris avec eux !

Le travail vocal que je propose à mes choristes me permet également de la travailler très régulièrement.

Comment appréhendes-tu les chansons de Michel Sardou ? On n’a pas l’habitude de les entendre chanter par des femmes…

VL : Je connais peu de chansons de Michel Sardou, les plus connues seulement, j’étais très jeune au sommet de sa carrière… Je découvre un chanteur qui aimait de belles instrumentations, et qui interprète des chansons avec un accompagnement orchestral très riche. L’idée d’interpréter de manière différente, et avec d’autres timbres vocaux que celui qui est attendu me séduit, tout comme celle de proposer des duos ou trios sur ses chansons.

Tu diriges plusieurs chorales de la région… peux-tu nous en dire plus ?

VL : Je dirige en effet trois chorales sur l’année.

« Le Chœur de la Source » à Tupin et Semons le lundi soir, la chorale « Nouvelles Légendes » à Saint-Clair du Rhône le mardi soir, et la chorale « De Cœurs en Choeur » le mercredi. Trois chorales de chansons françaises, chacune ayant son propre programme. Je crée les arrangements pour deux d’entre elles.

Le jeudi soir, je fais du Modern Jazz… car la danse est aussi une passion pour moi.

Enfin, de septembre à décembre, depuis quatre années maintenant, je dirige également le « Gospel Garden Group » à Jardin, chorale éphémère pour un concert unique dans l’église de Jardin, à l’initiative de la Mairie et du Comité des Fêtes.

J’aime partager ma passion avec les choristes : leur faire travailler leur voix, tout oublier le temps des répétitions,  leur permettre de prendre de plus en plus de plaisir à chanter et à se retrouver ensemble autour de projets communs et de concerts, et apporter du bonheur aux public.

Avant de se quitter, as-tu un message particulier pour celles et ceux qui nous lisent ?

VL : Tous les musiciens et chanteurs  rassemblés pour l’occasion sur ce projet se retrouvent avec un réel bonheur. Nous espérons tous faire partager de très beaux moments musicaux avec un public très nombreux ! Rendez-vous les 2 et 3 juin avec vos proches, parents et amis ! Si vous venez, je vous promets même quelques belles surprises !

 

Merci Véro pour le temps que tu nous as consacré dans ton emploi du temps bien rempli ! On se retrouve très vite sur scène !

Interview de Lilou Perret

By Interviews

Nous poursuivons notre série d’entretiens avec les solistes de Signé Sardou avec l’interview de Lilou Perret. A lire et partager !

Lilou, tu étais là au premier Signé Sardou de Maurice, en tant que choriste. Parle-nous de cette aventure.

LP : On dit toujours qu’il y a une rencontre, un événement qui va changer votre vie ou votre parcours. Ma rencontre avec Maurice Buaz fait partie indiscutablement de ceux-là.

J’ai rencontré Maurice à la fin des années 80, alors qu’il venait d’arriver comme Directeur au Conservatoire de Musique et de Danse de Givors où j’étais agent d’accueil. Je prenais des cours de chant lyrique et je faisais partie d’un petit atelier de « chant variétés ». Ma maman avait été chanteuse amatrice et possédait une tonne de partitions de chansons populaires d’antan que j’apportais à notre pianiste. Il jouait et moi je chantais et apprenais les airs de musette.

Au même moment, Maurice cherchait une choriste pour un spectacle qu’il venait d’écrire, Signé Sardou. On a fait un essai de voix et voilà, c’était parti… l’aventure commençait et dura plus de 2 ans.

Je n’avais jamais fait de scène et j’ai tout découvert : le travail des voix en polyphonie, les costumes, le micro… Et surtout l’ambiance familiale de la troupe. On avait l’impression de se connaître depuis des années !
J’étais à chaque fois comme Alice au pays des merveilles. Le plus dur c’était de revenir à la réalité à la suite des spectacles. Une grosse déprime m’envahissait.

Et puis c’est aussi grâce à cette aventure et ma rencontre avec Maurice que j’ai pu intégrer un orchestre de bal qui cherchait alors une chanteuse. Maurice a dit au Directeur : « je t’envoie une de mes choristes, vu le tempérament, je pense que ça va le faire ! » Ont alors suivi 15 ans d’orchestre comme chanteuse et une addiction au spectacle et au chant variété.

Depuis, tu as toujours répondu présente à chaque spectacle de Maurice. Pourquoi ?

LP : Après l’expérience des années de bal, j’avais envie de retrouver l’ambiance « gros spectacle » que j’avais connue avec Maurice. Alors, quand il lance en 2006 un casting pour recruter les solistes pour son hommage à Michel Berger, j’ai voulu tenter ma chance. J’ai bien fait puisque j’ai été retenue pour le rôle de Marie-Jeanne. Je faisais également partie des chœurs, c’était passionnant.

Il y a eu ensuite d’autres projets : Ciné-Concert, Cabaret, Yesterday, puis Crooners (avec Didier Rieux dans l’âme de Sinatra), ce qui m’a permis d’approcher le jazz vocal, avec des standards d’Ella Fitzgerald !
Le dernier en date est Concert dansant  en hommage à Jeannot Ottogalli, où j’ai pu exprimer mes talents dans le style musette. Jeannot va beaucoup nous manquer dans cette nouvelle aventure Signé Sardou.

Travailler avec Maurice, c’est être accompagnée par un véritable orchestre. On ne peut pas rêver mieux ! Musiciens et chanteurs avons appris à travailler ensemble, à nous écouter. Nous avons tous besoin des uns et des autres. Et ça marche super bien, car nous venons tous jouer pour le plaisir. Je ne raterais aucun spectacle, rien que pour retrouver toute l’équipe. D’ailleurs, maintenant, je m’investis dans l’association SINGALI pour préparer les projets musicaux autour de Maurice, avec quelques  autres amis choristes et musiciens !

Et puis, quand vous avez la chance de chanter sur la scène du Théâtre Antique de Vienne où les plus grands se sont produits, tu te dis que là, tu y es !.. Je ne peux pas l’expliquer… lorsque tu entres en scène et que tu vois les gradins avec près de 3 000 personnes qui se sont déplacées pour nous… Merci à vous, je vous adore !!

On se rappelle tous de ton rôle de la serveuse automate dans l’hommage à Michel Berger ou encore de ton interprétation remarquable de Piaf dans Yesterday. Tu vas maintenant t’attaquer au répertoire de Michel Sardou. Comment appréhendes-tu ce nouveau défi ?

LP : Dans tous les précédents spectacles, j’ai eu à interpréter des chansons écrites à l’origine pour des femmes. Dans Berger, le rôle de Marie-Jeanne me correspondait parfaitement. Dans Yesterday, il fallait situer les Beatles dans leur époque et Piaf correspondait bien à mon style de voix. C’est pour ça que Maurice a intégré quelques-unes de ses chansons dans ce spectacle. Il sait respecter le style et la voix de chaque soliste.

Avec Sardou, c’est différent, c’est la musique qui va s’adapter aux voix des femmes ! Sur 5 solistes, nous serons 3 femmes. Je sais que Maurice a fait un travail d’arrangement formidable pour mettre en valeur nos voix. Je pense que ça va donner une autre couleur aux chansons, qui devrait vous plaire. J’ai hâte d’y être !

Comme dans chacun des spectacles, tu seras à la fois choriste et soliste. Quelle différence y a-t-il entre les deux ?

LP : Dans les deux rôles, j’ai les mêmes sensations.
Avec Sandrine, Magali et Véronique, les autres choristes, nous sommes très complices. Nous nous aidons mutuellement dans les difficultés musicales, l’interprétation, les chorégraphies. On a aussi ce moment privilégié avec le chef dont la patience n’a pas de limite pour faire travailler ses petits éléphants (comme il dit) !

Dans ses arrangements, Maurice fait attention à l’écriture des chœurs, qu’il personnalise en fonction de nos tessitures : un vrai casse-tête pour lui et Margaux, son bras droit !

J’ai la même complicité avec mes compères de scène, Sophie, Didier, Véronique et Nicolas, avec lesquels j’aurai la chance de partager des duos !

Pour conclure, as-tu un message particulier pour celles et ceux qui nous suivent ?

LP : J’ai d’abord un message pour « Mon tonton », c’est comme ça que j’appelle mon chef. Tu es parfois flingueur (rires) mais nous le méritons bien ! Mais tu sais toujours nous guider vers ce que tu veux entendre et au final, tu nous fais vivre de grands moments. Alors, merci, merci, mille fois merci !

A tous, rendez-vous les 2 et 3 juin pour vivre avec nous cette nouvelle grande aventure Signé Sardou !

Si depuis 1965, vous êtes de vieux mariés ou si, 10 ans plus tôt, vous avez eu la maladie d’amour avec une fille aux yeux clairs, vous serez tous bercés par le France sur les lacs du Connemara et comme d’habitude, vous finirez le spectacle en chantant !

Eh bien, je vois que tu es en forme ! Merci Lilou pour ce moment !